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" Dans un rituel dérisoire et pathétique, Martine Hoyas arrache aux murs déshérités des maisons abandonnées du quartier de son enfance, les couches de tapisseries que les années et les habitants successifs ont accumulées. Résidu d'existences superposées, ces papiers peints ont été un temps les témoins d'une aisance et d'un bonheur passés. Recomposés en panneaux, lambeaux d'histoires banales, ces pans de murs transpirent les chants et les pleurs d'êtres sans nom".

Catégorie : 1995-1990
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